Autres expositions

Pendant la Foire de la photo, vous pourrez voir différentes expositions au Musée français de la Photographie, à la librairie le Mille Feuilles, sur le site même de la Foire.

Le Musée français de la Photographie présente « Ressemblance garantie, le portrait dans les collections du Musée français de la Photographie ».

L’exposition est réalisée exclusivement avec les collections conservées par le Département de l’Essonne. 

À l’heure du selfie et de la mise en scène de soi sur les réseaux sociaux, plus de 400 images et objets présentés nous permettent de nous interroger sur nos pratiques d’aujourd’hui.

Ressemblance garantie, c’est en proclamant cette qualité incomparable que les premiers photographes portraitistes des années 1840 entendaient régler leur compte aux peintres qui les précédaient… et qui, pourtant, utilisaient souvent le même argument de vente de leurs services !

Le portrait est un sujet majeur, non seulement dans l’histoire de la photographie, mais dans toute l’histoire des représentations.

Avec cette exposition, le musée propose de partir à la rencontre des visages qui ont posé devant l’objectif du milieu du XIXe siècle à nos jours.

La première partie de l’exposition aborde les principales fonctions du portrait photographique : se souvenir, se montrer, mettre un visage sur un nom, collectionner ou documenter, des premiers daguerréotypes aux images contemporaines.

Les « machines à portraits », du studio au Photomaton, sont évoquées dans un deuxième espace. Depuis les années 1840 et encore aujourd’hui pour partie, ce domaine de la photographie justifie le recours aux professionnels, à leurs matériels et savoir-faire spécifiques.

Musée français de la Photographie – 78 rue de Paris

Samedi 3 juin de 13h30 à 17h30

Dimanche 4 juin de 10h à 17h30

Exposition « Ressemblance garantie » – © Conseil départemental de l’Essonne – Barbara Fernandez


La librairie Le Mille Feuilles propose une exposition de Thierry Clech sur le Japon. 

Thierry Clech photographie au fil de ses voyages. Il travaille exclusivement en argentique et noir & blanc. Il a publié plusieurs livres (les trois derniers : Indian lights, Kehrer Verlag, 2020 ; Istanbul, 89Books, 2021 ; Sunset on Ukraine, Snoeck Publishers, 2022). Ses images ont été exposées en France et à l’étranger : galerie Basia Embiricos, galerie Argentic, galerie Artphotoby, galerie Nadar, Fotofever, Bibliothèque Nationale de Biélorussie, BlowUp Angkor Festival, FotoIstanbul Festival… Il est également romancier.

« Il faut s’inventer une île, perdue dans la nuit quand il fait jour ici, ou lumineuse de l’autre côté de la Terre au moment où le sommeil nous prend ; une île qui n’est plus qu’un souvenir si tant est qu’elle fût bien réelle, avec son drapeau blanc à rond rouge comme le soleil couchant ; il faut s’inventer une île pour écouter le bruissement des cerisiers dans le vent, et regarder doucement tomber à chaque printemps des  nuées de pétales pareilles à des risées de neige ; une île où les enseignes verticales des villes électriques scintillent dès les premières lueurs vermillon du crépuscule ; une île pour revoir les geikos poudrées de riz du quartier de Gion, à Kyoto, les gants blancs des chauffeurs de taxi, les kimonos de soie des jeunes mariés d’Izumo, les kyrielles de parapluies transparents constellés de pluie cheminant dans les rues d’Osaka ou de Tokyo, et, sur la côte nord du Chugoku, les dunes de Tottori élevées à des hauteurs herculéennes que gravissent, par les jours de canicule, les petites silhouettes à l’ombre de leurs ombrelles ; s’inventer une île pour s’abrutir au charivari des billes des pachinko, pour entendre le rugissement des Shinkansen sur les voies ferrées des plaines du Honshu ; s’inventer une île quand on veut se rappeler le goût du saké des brasseries à cheminée de briques, et retrouver l’odeur de tabac froid des chambres d’hôtel à laquelle, étrangement, on finit par s’habituer ; car, une fois survolées les terres nordiques endormies sous la neige, les steppes sibériennes prises dans les glaces sous le ciel bleu nuit de l’hiver, quand, de retour à Paris, le jour se lève, il faut bien s’inventer une île pour s’y sentir seul et se croire loin, et retrouver cette sensation du Japon qu’on ne se résout pas à laisser derrière soi. » Thierry Clech

Le Mille Feuilles, 28 rue de l’église

Du 9 mai au 10 juin, mardi au samedi de 10h30 à 19h exceptionnellement dimanche 4 juin de 10h30 à 18h


 


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